Arlington (États-Unis) - Ce que une famille de l'État américain du Massachusetts a découvert dans sa nouvelle maison les empêche désormais de dormir tranquillement : dans un placard à vêtements vieux de 100 ans, un ancien propriétaire avait gravé un message inquiétant.

Madeleine Jones venait de déménager avec sa famille dans une maison à Arlington l'année dernière. Le bâtiment, qui date de 1924, réservait cependant plus de surprises que les nouveaux propriétaires ne l'avaient initialement imaginé.

Il faudrait plusieurs mois à Madeleine pour découvrir cette trouvaille inquiétante : l'Américaine rangeait tranquillement ses vêtements dans son placard en bois, qui se trouvait déjà dans la maison, lorsqu'elle aperçut soudainement une inscription sur le côté intérieur du meuble.

"Elle se trouve tout au fond d'un placard probablement plus grand que 90 centimètres, gravée dans l'adhésif", explique Madeleine à Newsweek. Et les 15 mots ne pouvaient pas être plus mystérieux : "Un fleuve rouge obstrue mes yeux, tandis que je glisse de plus en plus profondément dans la mort, désespéré."

On ne sait pas qui, parmi les anciens habitants de la maison, a gravé ce message dans le bois. Étant donné que la maison a déjà près de 100 ans, ces mots pourraient être très anciens.

"Je pensais d'abord que c'était un texte de chanson, mais ma recherche sur Google n'a rien donné", déclare l'Américaine, qui n'a pratiquement pas fermé l'œil depuis la découverte. "J'ai montré la photo à tous mes amis et à ma famille, qui ont été tout aussi choqués."

Pour aller au fond des choses, Madeleine s'est renseignée auprès de ses voisins sur les anciens propriétaires de sa maison.

"Ils m'ont dit que dans les années 70 et au début des années 80, trois filles partageaient notre chambre à coucher d'au maximum 9,6 mètres carrés", déclare l'Américaine. Cela expliquerait également un autre message découvert dans le placard : "J'aime Gary."

Madeleine pense que la sinistre phrase sanglante pourrait également provenir d'une adolescente émotionnellement tourmentée. "C'est tout de même ce qu'on aime trouver gravé dans son placard en bois de 100 ans !"

Pour ne pas avoir à lire quelque chose sur la mort chaque fois qu'elle cherche des vêtements, la propriétaire prévoit de recouvrir la planche de bois avec du papier peint.