Le lifting brésilien des fesses détruit sa vie : une femme ne peut ni marcher ni parler
Miami (États-Unis) - Au printemps 2023, Daidys Pena Garces (50 ans) a pris une décision qui aurait des conséquences dramatiques : elle voulait se faire augmenter ses fesses grâce à une opération de Brazilian Butt Lift. Mais les médecins ont fait des erreurs, et la femme autrefois si pleine de vie a passé des mois à l'hôpital, et aujourd'hui, elle est incapable de marcher ou de parler.
L'opération aurait dû avoir lieu en mai 2023 à Miami, menée par un médecin non qualifié, selon son mari Jorge Fernandez, qui a récemment parlé à 7 News Miami.
"Daidys Pena souffre d'une grave lésion cérébrale causée par une embolie pulmonaire massive", indique une page de collecte de fonds GoFundMe créée pour la femme de 50 ans.
Selon cette page, Daidys n'avait aucune idée que son chirurgien n'était pas qualifié pour effectuer l'opération. Elle a dû être traitée à l'hôpital pendant sept mois.
La femme a survécu, mais les dommages sont importants : "Daidys n'est plus capable de réaliser des activités quotidiennes sans aide. En plus d'une longue période de rétablissement, elle est maintenant confrontée à des factures médicales en augmentation et à des traitements en cours."
Elle ne pourra jamais plus manger, parler ou marcher seule, a souligné son mari.
Après des conséquences d'opération épouvantables : Le mari attaque la clinique en justice
Dès l'année dernière, il avait laissé libre cours à sa colère sur Facebook - publiant des photos de son épouse et critiquant la clinique qui avait réalisé l'intervention esthétique.
"Elle avait de la fièvre, une toux et des douleurs dans tout le corps", se plaignait Jorge Fernandez sur le profil de son épouse. "Ils se moquaient de savoir comment elle allait le lendemain. [...] Avant que l'on paie pour l'opération, ils sourient. Après que l'on a payé, ils ne s'intéressent plus à vous."
Il a déclaré à 7 News Miami qu'il comptait désormais poursuivre en justice la clinique et le médecin qui avait réalisé l'opération - le Dr Fermin Morales, qui est certifié comme chirurgien général et non comme chirurgien plasticien.
"La femme n'avait aucune idée qu'elle ne serait pas traitée par un chirurgien plasticien reconnu par l'État. C'est simplement faux", a déclaré l'avocat de la famille.