Après le meurtre de Nanouk (†6) : le parquet ouvre une enquête.

Halberstadt - En juillet, le mélange de chien de loup Nanouk (†6) a été euthanasié . De nouveaux développements sont maintenant intervenus dans l'affaire.

Le chien de garde Nanouk (†6) a été euthanasié le 10 juillet 2025.
Le chien de garde Nanouk (†6) a été euthanasié le 10 juillet 2025.  © Screenshot/Instagram/systemsprenger_harz

Sur les réseaux sociaux, l’abattage du chien a suscité de vifs débats. De nombreuses critiques ont été adressées à la direction vétérinaire responsable. Celle‑ci avait, après plusieurs incidents, dont des attaques de morsures, ordonné l’euthanasie du chien-loup.

Peu de temps après, plusieurs plaintes pour violation de la loi sur la protection animale ont été déposées contre le chef du service.

Selon ce que la Volksstimme a appris d’une porte‑parole du district de Harz, cinq plaintes ont été enregistrées à ce jour.

Il s’agit d’un nombre relativement limité, alors que, après l’abattage en juillet, des dizaines de milliers de messages de solidarité ont inondé les réseaux sociaux. Les activistes ont également annoncé à plusieurs reprises leur intention de porter plainte contre le service vétérinaire et son responsable.

À ce jour, une des plaintes aurait été transmise au parquet, selon la porte‑parole. La durée de l’enquête reste inconnue. Tout dépend désormais du parquet pour savoir si l’affaire sera poursuivie.

Hauke Roggenbuck, chef du parquet de Halberstadt, a confirmé la réception des plaintes et a indiqué qu’elles seraient regroupées dans une même procédure.

Sa tutrice voulait accueillir Nanouk chez elle avant l'euthanasie.
Sa tutrice voulait accueillir Nanouk chez elle avant l'euthanasie.  © Screenshot/Instagram/systemsprenger_harz

La tutrice voulait adopter Nanouk

Christin Böer dirige à Halberstadt son entraînement canin « Systemsprenger Harz » et est spécialisée dans la prise en charge des chiens « dangereux ». Elle a également suivi Nanouk, après que le service vétérinaire du Harz l’a retiré de son ancien propriétaire en 2023. Elle souhaitait l’accueillir malgré les accidents de morsure.

Le service vétérinaire avait accordé aux responsables, en juillet, quatre jours pour trouver un nouveau maître au loup‑chien. Faute de quoi, l’euthanasie a été ordonnée le 10 juillet.

Une pétition avait même été lancée pour empêcher l’euthanasie. Le projet a recueilli environ 10 000 signatures. La dresseuse a désormais besoin d’un soutien financier pour le litige juridique et a donc lancé une collecte de fonds sur GoFundMe .